Libérer la culpabilité : comprendre et transformer ce sentiment
La culpabilité est un sentiment qui peut devenir envahissant lorsqu'il est mal géré. Elle peut découler d'erreurs passées, de ressentiments ou de regrets. La psychothérapie offre un espace pour comprendre et transformer ce sentiment, permettant de vivre de manière plus libre et sereine.
Nous voyons la culpabilité comme un messager qui nous amène à réfléchir sur les pistes d’amélioration possibles pour un élément donné. Et en aucun cas, comme quelque chose qui est là pour y rester. Ce messager arrive avec un message pour moi, une critique qui se veut constructive, un point où je n’aurais pas été à la hauteur. Et que je vais devoir traiter, pour ne plus recevoir ce message.
Prenons l’exemple d’une mère qui culpabilise de ne pas avoir consacré assez de temps à ses enfants, parce qu’elle travaillait et qu’elle manquait, du même coup, de disponibilité lorsqu’elle rentrait à la maison aux termes de sa journée de travail.
La question n’est pas de se laisser envahir par cette culpabilité au point de se faire du mal et de ne plus gérer ses émotions. La question est de savoir identifier les choses et surtout repérer les leviers qui vont permettre d’agir aujourd’hui en fonction des moyens dont nous disposons actuellement.
En séance, nous explorons ensemble ce sentiment lourd et stagnant et nous avançons dans la recherche de différents moyens de transformation et de libération pour retrouver une sérénité intérieure qui nous permet de continuer à grandir et à être plus en accord avec nous-mêmes.
Focus sur les sources les plus communes de culpabilité…
- Non-respect des valeurs personnelles : lorsque les comportements d'une personne ne correspondent pas à ses propres valeurs ou idéaux, cela peut engendrer de la culpabilité (par exemple, ne pas se sentir à la hauteur de ses propres attentes).
- Échec des obligations familiales : des sentiments de culpabilité peuvent surgir si une personne ressent qu’elle n’a pas été à la hauteur pour sa famille, que ce soit en termes de soutien, de présence, ou de soins.
- Erreurs passées : les erreurs, même mineures, peuvent souvent générer un sentiment de culpabilité prolongé, surtout si la personne pense que ses actions ont blessé quelqu'un ou mené à une conséquence indésirable.
- Culpabilité de survivant : elle survient quand une personne survit à une situation où d’autres ont souffert ou perdu la vie, comme dans des accidents, des catastrophes naturelles, ou des conflits armés.
- Transgression de normes sociales : si une personne a l’impression d’avoir enfreint des règles sociales ou éthiques, même si ce n’est pas grave en soi, cela peut générer de la culpabilité (par exemple, interrompre quelqu'un ou manquer de respect).
- Sentiment d'incompétence ou d'insuffisance : certaines personnes se sentent coupables si elles pensent ne pas avoir fait « assez », que ce soit dans leur travail, dans leurs relations ou dans leurs responsabilités.
- Conflits relationnels : lorsqu'une relation se dégrade ou se termine, il est fréquent de ressentir de la culpabilité, surtout si on pense qu’on aurait pu agir autrement.
- Culpabilité liée au bien-être personnel : certaines personnes se sentent coupables de se faire plaisir ou de prioriser leur bien-être, surtout si cela les empêche de s'occuper des autres.
- Projets ou promesses non tenus : ne pas réussir à réaliser ce qu’on s’était promis ou ce qu’on avait promis à autrui, même pour des raisons indépendantes de notre volonté, peut engendrer de la culpabilité.
- Comparaison avec autrui : ressentir que l'on possède ou vit mieux que d'autres peut provoquer un sentiment de culpabilité, surtout si on pense que d'autres mériteraient davantage cette chance.
- Échec perçu : cette forme de culpabilité survient lorsqu’une personne ressent qu’elle n’a pas accompli ce qu’elle s'était fixé, même si cet « échec » n'est pas toujours objectif. Cela touche des domaines variés comme la carrière, la vie personnelle, les projets, ou la santé mentale. La culpabilité associée est souvent exacerbée par des attentes personnelles élevées ou par le regard des autres.
La thérapie peut aider à explorer ces sources de culpabilité, à différencier la culpabilité utile de celle qui est excessive ou non fondée, et à apprendre des techniques de gestion et de lâcher-prise.
Quelles approches thérapeutiques pour libérer la culpabilité excessive ?
- Thérapie cognitivo-comportementale (TCC) : Pour reconsidérer les pensées irrationnelles et excessives de culpabilité.
- Thérapie psychodynamique : Explore les origines profondes du sentiment de culpabilité.
- Thérapie de compassion : Apprendre à se pardonner et à développer la bienveillance envers soi-même.
Prêt(e) à dépasser ce sentiment de culpabilité excessive ?
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